Transferts NBA : le calme avant la tempête 0
Si chaque intersaison NBA fait place aux transferts tous plus faramineux les uns que les autres, cette année la Ligue risque fortement d’être rattrapée par la réalité . Et ce, pour trois raisons :
Le contexte économique mondial :
Les revenus globaux de la ligue vont chuter, ce qui veut dire que le Salary Cap (et le seuil de la luxury tax) va chuter également. Durant la postseason, David Stern a estimé que le cap, dans le moins pire des cas, pourrait chuter de 10% (passant de 58 M$ à 53 M).
Des ressources limitées :
Même si le Salary Cap tombait à 56 M$, la plupart des franchises seraient au-delà de la limite autorisée. Seules 6 équipes – Memphis (Masse salariale = 44 M$), Detroit (41 M$), Oklahoma City -43 M$) Portland (43 M$), Toronto (49 M$) et Sacramento (50 M$) – auraient de la marge. Aucune équipe n’aurait cependant la capacité d’offrir un contrat max à un joueur (contrat signé au sortir du contrat rookie).
2010 :
L’année dernière, presque la moitié de la Ligue a tenté de se créer une marge suffisante dans l’optique de pêcher le gros poisson parmi les free agents de 2010 (James, Wade, Bosh, Stoudemire…). Elles ne vont pas réduire à néant tout leurs efforts maintenant.
En résumé, ça ne s’annonce pas facile pour les free agents de cette année. “Ca peut être une année particulière” prétend le GM des Grizzlies, Chris Wallace. “Si elles ont un peu de marge vis-à-vis du Salary Cap, les franchises peuvent être en bonne position pour faire signer des contrats raisonnables. Les autres vont devoir faire des sacrifices ”
Source : Sportingnews
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